• C'est vrai. Toutefois, le consommateur responsable qu'on est quand on appartient à une AMAP se délite quand on fait le reste de ses courses en grande surface, qui s'inscrit dans une logique complètement industrielle y compris sur les produits bio. En savoir plus...

    Biocoop s'engage dans une éthique qu'on trouve peu ailleurs et permet de se passer complètement d'une grande surface.  Cela ne signifie pas faire ses courses exclusivement à Biocoop : à titre personnel, j'appartiens à une AMAP et je fréquente les commerçants de mon quartier.

    Il faut garder à l'esprit que l'objectif premier du Réseau est d'acquérir un pouvoir collectif en tant que consommateurs citoyens. Par pouvoir, il convient d'entendre "pouvoir d'achat" par un système de fidélité collective. Exemple : les personnes adhérentes au Réseau ont d'emblée 5% de réduction au Biocoop d'Amfreville la Mivoie. 

    Mais aussi un pouvoir sur les choix des partenaires du distributeur. En offrant une marge supplémentaire au distributeur, nous pouvons collectivement lui demander de privilégier des producteurs locaux et bio. L'idée est d'instaurer un véritable dialogue entre producteur, distributeur et consommateur. 

    Par ailleurs, l'idée n'est pas de concentrer la distribution du bio auprès de Biocoop mais de créer une coordination auto-gérée des consommateurs citoyens. Un objectif crucial du Réseau est de ne pas avoir une logistique trop complexe à gérer mais au contraire d'offrir un gain de temps et des économies à ses adhérents, les personnes à l'initiative du Projet compris.

    Ce qui est le cas aujourd'hui en ce qui me concerne alors que l'idée m'est venue il y a seulement 2 mois. Le temps que je consacre au Réseau est lié à tout démarrage de projet : construction de blog/site, recherche de partenaires et communication. Mais en ce qui concerne les achats groupés en tant que tels, je n'y trouve à titre personnel que des avantages.

    Quand le Réseau aura commencé à prendre de l'ampleur, pourront se créer des coopératives de consommateurs autonomes, à l'image de Saveurs et Savoirs dans l'Eure, tout en bénéficiant de la coordination et de la mutualisation des moyens que leur procurera le Réseau.


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  • Cette question est tout à fait légitime.

    La relation d'achat n'est plus binaire (traditionnellement entre le consommateur et le ditributeur). Elle est triparite : le 3ème acteur étant le coordinateur qui plus est n'est pas toujours la même personne.

    De 2 choses l'1 :

    Ou les participants règlent leurs achats au moment de la distribution des marchandises. Ce qui est rarement gérable pour le coordinateur qui doit supporter une grande avance de frais ainsi que le risque de ne pas voir les participants venir chercher les marchandises commandées.

    Ou les participants règlent leurs achats au moment de la commande : mais ce sont alors les participants qui supportent le risque de voir le coordinateur "disparaître dans la nature" sans voir l'ombre d'une marchandise commandée.

    C'est pourquoi la démarche s'inscrit dans le cadre d'un 3C où le groupe est plutôt restreint où la relation de confiance peut plus facilement se consolider entre les membres.

    Néanmoins, pour avoir un impact le plus fort possible sur la mutualisation du pouvoir des consommateurs citoyens, le réseau a vocation à englober un nombre toujours plus grand de consommateurs responsables. Et à un moment donné, se posera ce problème de confiance.

    C'est pourquoi une des perspectives du projet est de chercher un partenariat institutionnel auprès d'1 ou collectivité locale (comme une communauté d'agglomération), d'1 entreprise responsable et/ou d'1 association engagée qui suscite la confiance. Son rôle serait de sécuriser les cautions déposées par les coordinateurs / participants. Ces cautions ne seraient bien entendu pas encaissées mais le seraient en cas de défaillance du coordinateur après mise en oeuvre d'une procédure qu'il reste à construire.   

    Il s'agirait lù du seul formalisme pour les membres du réseau : fournir une pièce d'identité, un justificatif de domicile et un chèque de caution non encaissée. Comme quand on loue un vélib'...

     


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  •  Même réponse que pour les personnes qui ont une voiture et qui craignent toujours d'être sollicitées pour aller chercher les marchandises.


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  • L'achat groupé revient au même que de faire une liste ou de commander par internet (mais avec une empeinte carbone bien moindre par rapport à ce dernier..! ). Au-delà, il s'agit de la même réponse que pour les habitudes de consommation : Biocoop peut être une alternative complémentaire dans ses achats, à géométrie variable. 


    C'est aussi une question d'organisation. Commander chez soi permet de :

    •  moins céder aux tentations inutiles au moment de faire ses courses
    • d'éviter le stress du magasin (surtout quand on a des enfants)
    •  de commander juste le nécessaire en ayant une idée des recettes (ou pas) qu'on pourra faire dans la semaine

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  • D’où l’intérêt encore une fois de former des petits groupes : 5 à 10 personnes max. surtout si les participants veulent faire de grosses courses. Une fois le groupe est rôdé, d’autres personnes pourraient s’y greffer si leurs besoins sont modestes.

    La distribution des marchandises ne se fait pas nécessairement chez le coordinateur : plusieurs alternatives sont possibles.


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