• Trop fatigué ou pas le temps de cuisiner le soir ? Mais pour autant vous avez envie d'un repas de qualité fait maison à coût plus que raisonnable ?

    Le restaurant associatif de FLVM situé au 192 rue Eau de Robec propose un menu différent chaque jour.

    Lieu très convivial et bon enfant, il est ouvert toute la semaine entre 12h et 14h.


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  • On sait tous que dans la cuisine, le plus barbant c'est bien de couper les légumes. C'est d'ailleurs pour cela que bien des restaurateurs ont recours à des produits congelés ou quand ce n'est pas le cas, sont bien obligés de répercuter le coût sur les clients.

    Alors pourquoi ne pas imaginer des restaurants/ bars où les clients couperaient les légumes à l'apéro, moyennant un prix moindre sur les plats et un repas de qualité ?

    On sait combien les frites maison sont inégalables même si le congelé tente de les imiter avec des lamelles de pommes de terre inégalement déoupées !

    Pour un maximum de confort, les tables auraient un grand trou au milieu pour y disposer un bac où l'on y déverserait les épluchures (avis aux concepteurs de tables...!). Le bac serait changé régulièrement et pourrait même être compartimenté pour les déchets compostables et non compostables. Et cela même en ville grâce aux lombricomposteurs.

    Et au printemps, on utiliserait ce compost (surnommé l'or brun) pour en mettre dans les jardins publics, partagés et/ou collectifs.


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  • On peut imaginer une complémentarité naturelle entre les personnes qui ont du temps et celles qui n'en ont pas ou peu.

    Cette inégalité du "capital-temps", de plus en plus courante et flagrante, résulte de  notre société absurde où schématiquement : soit on est overbooké à cause d'un emploi toujours plus chronophage à cause des suppressions de poste et d'une course effrennée à la productivité, ou bien on est au chômage et on se sent inutile.

    Alors pourquoi ne pas imaginer le concept de "fais manger à ton voisin" où la personne qui a du temps prépare à manger pour ses voisins qui rentrent du boulot à 20h.

    Pour les uns, cela procure un revenu complémentaire, qui peut bien être utile en ces temps difficiles.

    Pour les autres, ça permet de manger un plat fait maison (donc de qualité si on fait ses courses à Biocoop...) et d'éviter de passer à Mac Do ou chez le Kébab du coin qui en plus de proposer des aliments plus que médiocres, revient cher.

    Cette pratique permettrait de :

    • développer les achats en vrac  d'où une diminution vertigineuse des déchets et une accessibilité à des produits bio bien moins chers. Voir le comparatif des prix de Biocoop entre le vrac et les quantités individuelles.
    • réaliser des économies d'échelle en énergie. La cuisson des légumineuses est longue (entre 45 min et 1h) : autant cuisiner pour beaucoup de monde.

    Et bien sûr, les relations entre voisins s'enrichissent : on parle de cuisine mais aussi de vie de quartier...


    Mais attention, le "à condition" est tout aussi important :

    Pour des raisons d'hygiène et parce-que nous ne sommes pas des chefs cuisto professionnels, cela nécessite d'établir une confiance, essentielle, entre le cuisinier et les convives :

    -> Toujours pareil, le "petit comité" de ce type d'initiative facilite la confiance. 

    -> La formation du cuisinier pourra être dispensée dans les ateliers de "faites-le vous même" ou équivalents tels que flvm situé à Rouen.

    -> Il est essentiel de se mettre d'accord sur les pratiques culinaires du cuisinier qui doit adopter des règles d'hygiène et de sécurité alimentaire indispensables de base telles que : 

    - se laver les mains avant toute manipulation de nla nourriture

    - laver les légumes

    - casseroles et plats rayés sont à bannir ( notamment à cause du téflon mais pas que...)

    - goûter avec une cuillère à usage unique

    - ne jamais goûter le plat avec les doigts même si les mains son propres.

    - nettoyer la vaisselle avec une éponge propre


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  • On sait combien la précarité et le chômage ravagent notre pays (entre autres).

    On est en droit de se demander pourquoi les politiques publiques continuent à encourager la concentration urbaine à l'heure où les loyers sont devenus inabordables, l'air irresponsable et où les emplois stables se raréfient dramatiquement pour laisser place à une exploitation salariale, certes moderne mais pas tellement plus enviable que du temps d'Emile Zola.

    De plus en plus de jeunes ou même de moins jeunes en reconversion rêvent de quitter les zones urbaines sur-concentrés pour s'installer en zone rurale péri-urbaine pour devenir... agriculteur biologique.

    En plus d'être une urgence capitale pour la survie de l'espèce humaine, on peut légitimement imaginer que le gouvernement français qui s'était engagé à tripler ses surfaces consacrées à l’agriculture biologique d’ici 2012 (passage de 2 % à 6 % de la surface agricole française) dans le cadre du Grenelle de l'Environnement, encourage et aide ces personnes à démarrer leur activité sur leurs petites surfaces agricoles : condition sine qua non pour cultiver du "vrai" bio.

    Autrement dit, il ne doit en aucun s'agir de de bio-industrie qui se généralise et qui fonctionne sur le même schéma que l'agriculture conventionnelle. Pour comprendre la différence entre l'agriculture biologique paysanne et l'agriculture bio industrielle, cliquer ici.

    Que nenni ! Un amendement prévoyant une réduction de 50% du crédit d’impôt aux agriculteurs convertis au bio. Désormais, ce crédit d’impôt ne pourra excéder 2 000 euros, au lieu de 4 000 jusque-là.

    Pourtant, de nombreuses analyses s'accordent à dire que l'agriculture biologique offre un gisement potentiel d'emplois inestimable, à l'heure où l'industrie se mondialise dans un contexte de coût du travail très cher là où le coût du capital est largement sous-estimé, (surtout quand on tient compte de  l'épuisement des ressources naturelles). Voir aussi le documentaire pédagogique et édifiant de Coline Serreau : Solutions locales pour un Désordre global.


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  • Faire pression sur nos représentants politiques, médiatiques et surtout sur les entreprises qui profitent trop souvent de leur position dominante pour imposer leurs manières de faire…  Bref l'idée est de mutualiser notre véritable pouvoir de consommateurs.

     Il s’agit de contribuer à notre niveau, modestement mais sûrement, à la transition économique, écologique et sociale de notre société, dont pas un jour ne se passe sans qu’on nous en rappelle l’ultime urgence ou qu’on avance des idées intéressantes. Néanmoins, le mode d’emploi reste encore à élaborer et surtout à mettre en oeuvre.

    Faire savoir qu’on existe, qu’il y a un marché à prendre pour une économie circulaire, que malgré la profusion des offres de biens qu’on nous propose, aucune (ou très peu) ne fait véritablement preuve d’innovation dans les relations consommateur/bien et capital/travail . En d’autres termes, plutôt que de vendre un bien dont la plupart des industries multinationales vont tout faire pour réduire la durée de vie du bien, des entreprises plus innovantes que les autres proposeront la location.


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